15 déc. 2011

TU SAIS QUI JE SUIS

Tu Sais Qui Je Suis

Des traversales en bas-fonds pour éviter les murs, je pleure les morts.
Les mares elles réflechissent les secrets éclairs de l'abandon,
Sous la pluie Dieu ne reconnait plus les siens.
Combien à terre
Combien de temps encore,
Nager dans les eaux troubles ne tue pas le requin, il se fond dans la nasse.
Les souffles alentour sont ail sans aile et se fracassent sur le masque de mon dégout,
Comme un rat attendre le dernier et y mordre à pleine dent.
Ce radeau est condamné Dantès n'ira nulle part.
Je le vengerai pour toute l'Humanité salie,
Cette putain qui suce le suc de l'intelligence et ne laisse que dechets.
J'ai la carapace la haine tenace le calibre mat et l'echec à l'horizontale.
Quand les courtisans figés urineront leurs ulcères, je serais cancer.
Posées les poussiéres du cadavre, qu'il est difficile de vivre sans toi.
Le cerf mérite de mourir car il est Majesté devant notre ignorance, rance trophée et trône de chimères.
Il n'y aura jamais de lendemain,
Juste le glaive de ma satisfaction déchirant ton sourire,
Quand dernier Hussard je rendrai Justice.
Fouler les herbes devient une abomination et le serpent qui me tiraille le bas-ventre te fera hurler.
Aucune pitié.
Aucun mensonge
Aucune destination.
J'égorgerai tes aspirations
Je gravirai les sommets de ta médiocrité.
La lune elle-même détournera son regard les loups iront laper ton sang.
Ils seront cent ils seront doux à cette nuit.
Te prosterner devant ma toute puissance ne suffira pas.
Ta race impure dans le sol ne creusera pas, car chiendent j'enlacerai.
Comme l'Empereur de ta peur je ne cesserai de renaitre.
Je connais ton nom.
Tu sais qui je suis.
Que se brise ce miroir sans tain.
 
 

9 nov. 2011

J'AI PROTESTE (Poesie)

Les pieds dans la glaise, ne te retournes pas
Car les chiens hurlent dans la maisonnée,
Le sel qui emprisonne et toutes ces lois,
Ces perles emprisonnées.
Même si j'avance même si je perd trop souvent la tête,
Des miroirs anoblis jalonnent le passage,
Des croix anorexiques me poignardent, à chacun de mes souffles,
Les sables mouvants de mon imperfection m 'accablent.
Bancal dans mes souvenirs je me couche. Je me mens.
Pourpre tonnerre electrique,
C'est dans tes bras que la pluie se love, que je glisse, lys.
C'est dans la négation que je m'élêve, cette fragile architecture
Condamne empêche l'horizon, massacre extermination.
Des rebords de ta fenêtre la lune gratte son vernis
Et les textes sacrés scarifiés ne me parlent plus,
Les voix je ne les entends pas mais je tuerais pour ces nuits.
Comme eux avant j'ai placardé mes differences,
J'ai protesté,
Sur les terres d'Irlande, aux plus profond des caveaux royaux,
Dans les rues malfamées et au creux de laiteuses poitrines,
J'ai avancé, sillonné les landes, perforé les mots.
J'ai rué dans les latrines j'ai pleuré comme un mouton à l'abattoir.
Est-ce le moment de déposer les armes, car elle est venue.
Le vent du Seigneur est un papillon virevoltant à mes yeux,
Qui caresse ta blonde chevelure, qui rafraichit mon coeur quand il est assoifé.
Si tu es l'Amour de Jésus,
Alors enfin près de toi je me ferais lauriers,
Rose rouge je m'inclinerai.
Le sang appelle le sang et j'annonce mon désarroi,
Detruisant les églises de l'absurdité je serais l'éléphant de tes rêves,
Ta colombe,
Le majordome de ton aorte le ventricule de ton âme.
Je serais ce vagin qui m'enfantera à nouveau,
Tu seras dalle quand je serais tombe.

Respirer et recommencer à tes cotés le chemin.
 
Feet in clay, you not returned because the dogs howl in the household,salt which traps and all these laws, these imprisoned beads. Even if I advance even if I lose too often head, ennobled mirrors along the passage, anorexic crosses stab me, to each of my breaths, the quicksand of my imperfection doorstep. Flawed in my memory I go to bed. I lie .Purple electric thunder , it is in your arms, the rain is love, that I slip, lys. This fragile architecture condemns prevents the horizon, massacre extermination. The edges of your window moon scratches his varnish and scarified sacred texts no longer speak to me, voices I only hear them but I kill for these nights. As them before I placarded my differences, I protested, on the lands of Ireland in the Royal vaults, dirty streets and the hollow of milky breasts, I advanced, crisscrossing the lands, punched the words. I got in the toilets I cried like a sheep to the slaughter. Is this the time to lay down the arms, as she came.The Lord wind is a butterfly breakneck speed in my eyes, that caress your blond hair , which refreshes my heart when it need. If you are the love of Jesus, Red Rose I 'll give you everything. Blood calls blood and I am announcing my dismay, burning churches of absurdity I would be your dreams, your dove elephant, the butler of your aortic, ventricle of your soul. I would this vagina that blotted me again, thou shalt be slab when I would be grave.
Breathe and start over on your side the road.

17 mai 2011

JOHNNY HALLYDAY : Jamais Seul

Allez, pas de polèmiques, ça pétarade, ça crache le CO2 à faire palir tous les Hulot de la planête, ça trace le bitume d'une gomme noire comme un bon vieux blues mais làs, la trottinette a remplacé la Harley, et les gencives constellées des moucherons de la décrepitude laissent apparaitres des dents qui ne mordent plus, des crocs qui ne dechiquetteront plus jamais aucune chair, le vieux loup est édenté (faut l'abattre me crie Antoine-toujours-haineux), ça sent le rance, le décoloré, tu vois bien ce dont je veux parler, ces anneaux pendus aux oreilles des ridicules quadras (et+), le bide tentant la belle à travers le t-shirt pretentieux gravé d'un aigle royal sur fond de drapeau americain aux couleurs passées (trop de bonux tue le bonus), le rare cheveu pauvre teinté d'un blond-Dalida pisseux, les ongles jaunis de Gitane, samedi au Casto tapant des dialogues improbables sur les bienfaits du credit  ou du dernier tournevis à la mode (avec son application Gode quand Maurice mate téléfoot) avec des connasses hallucinées aux caisses trop heureuses de partager ces rares moments avec leurs congénéres trisomiques et avinés (ou pastisés c'est selon l'heure), il sera encore temps dimanche de sortir la caravane-putain-le-GPS-est-tout-neuf ou d'emmener les chiards chez la belle-mère (cette connasse mais bon la piscine c'est trop cher et il y a le nouveau tiers à payer et les écheances du pavillon sur 350 ans qui tombent) on verra ça dépendra si jsuis pas trop bourré.
Hallyday donc, sa cohorte de fans lobotomisés qui confondent Beat et Bite, Rock n Roll et ketchup, Hallyday encore qui gémit mais qui decidement tel un serpent trouve toujours les infimes interstices et arrive à nous mettre, profond encore.
Jamais seul. Te gênes pas, cela sera considéré comme Service Rendu à la Nation (et au bon goût), et les Dieux épileptiques du Rythm n' Blues te remercieront (Hendrix se marre encore vu l'arnaque).
235 eme album (qui a vraiment envie de se valider comptable ?) ou presque, Jamais Seul pue la démo enregistrée un soir de cuite, entre des guitares m'as-tu-vu boursouflées d'un groove cher à M (qui n'est rien d'autre qu'un Sinclair en plus brun d'où ce feeling digne d'un paraplégique dopé aux amphètes et qui s'excite en vain sur son siège de souffrance), des paroles pillées dans l'intégrale de Oui-Oui Apprend à Faire du Rock aux jeux de mots improbables (le dictionnaire de rimes fume encore) dont même le plus dégénéré rappeur ne voudrait pas (sous l'ére Obispo ça ne volait pas haut, mais ici on sourit aux taupes), bref calvaire qui ne meritait pas tout ces kilomètres (Californie) pour l'enregistrer (Neuilly suffisait amplement), suivez la ligne jaune (dragées Fuca) qui vous amène à l'idole des jeunes (suicidez-vous le peuple est mort) et priez pour son âme (preservons-le de l'anorexie bancaire et devorez ses editions limitées), aimons-le et fouettons-nous c'est trop bon c'est Johnny c'est quand même pas n'importe qui (syndrome Zidane, ces têtes de cons bouffis de pretention qu'on voudrait pour je ne sais quelle raison-sinon la connerie humaine de bouseux turfistes-preserver de toute critique), Dieu est sur terre, il est belge exilé en Suisse, et en plus il moutonne de sa belle voix " Venez à moi, venez à moi..."
Jamais seul et jamais entendu pareille daube depuis...depuis le précedent en fait...
C'est une habitude, comme un rendez-vous galant avec un thon oui mais un thon qui baise c'est mieux que rien donc on y va gaiement lotion tiags lustrées bandana repassé (Mashed Potatoes dans l'auto-radio) et "Rock n' Roll !
Et finalement après le Buffalo on s'en grille une et sur "Ça ne change pas un homme" on se fera sucer et on se dira quand même elle ressemble pas trop à Laeticia mais plutot à l'autre morue sexy comme un boxeur du 15 eme round, la Deline, l'actrice avoinée par un autre boxeur dans le mélo de l'été dernier, oui la ferme en afrikkke du sud...
Et le fiston, qu'en pense-t-il, lui qui est le seul avec son sang pour sang a avoir réussi le pari de la renaissance, du hallyday au plus juste, du Johnny en concentré loin de la marionnette et des feuilletons hospitaliers navrants (Camus-Camé-Caméo...) et si parodiques dans leur essences mêmes.
Problème générationel (génération perdue...) phantasme tri-dimensionnel quand la dinde est farcie, le banquet s'anime et l'hôte est roi chez lui.
Il faudra bien un jour accepter de tuer ses idôles, car la guérison passe obligatoirement par là (Morrisson le chante bien...) et que d'applaudir ce theatre de carton-pate mité n'offre ni gloire ni respect.
Ils sont fatigués les héros (vois Jagger vois Mc Cartney/Paul & Mick encore.../pas Pop ni Lemmy...) et les plus purs parlent avec Robert Johnson & Cash lá-haut (demande à Bashung), rincés les survivants et fripés mais fricqués on aurait tellement aimé l'integrité sans doute même moins inspirés...
Hallyday fatigue comme une charrue enlisée mais tous autant sont ravis les boeufs, tatoués " Ça ne finira jamais" en chinois le bouc roux proeminent la bave aux lêvres l'air vainqueur ça ne finira jamais putain comme c'est long comme c'est lourd.
Allez, annoncé comme le dernier bois à la pyramide Mikado, ce Jamais seul pollue une fois encore l'oeuvre qui risque de se casser la gueule au moindre souffle, lorsque quelques années plus tard sommités s'exprimeront tranquillement, loin du tumulte, et décortiqueront ces années de labeur au service non pas du Rn'R mais de la varieté française dans sa qualité la plus acceptable (Rieu n'est definitivement pas Mozart), ce qui n'est pas une injure mais une saine réalité.
Hallyday est une godasse, qui laisse une empreinte non-négligeable dans notre petit champs pretentieux, écrasant sur son passage orties mais aussi roses flamboyantes.
Hallyday est un soleil, la pêche bien mure et le cancer de la peau, le phare pour certains mais le naufrage pour d'autres.
Il est une voie (aujourd'hui de garage) et il est La Voix. Nul ne peut l'ignorer. Dommage que tant de mots échappés soient si vains (ne reparlons pas ici du ptit dernier...).
Allez, donne-nous 10 ans sans nouvelles et reviens crooner, finis comme Sinatra et l'honneur sera sauf, tout sera pardonné.
Et même si on est très loin du testament d'un poête, je ne m'inquiête pas, car je sais que même sans moi, tu ne seras Jamais Seul.
Et tu l'as bien dit, on n'aura pas ta peau-
Allez, que ta Harley repose en paix-