7 nov. 2012

BURNED FLOWERS (Poesie)

Cramés les Tournesols, tu ne reviendras pas. Cash l'a vu et a compris, le sang appelle le sang. Trop de vapeur d'alcool et la rate qui bile, sperme en poudre, plíee la petite cuillère qui me nourrit. Dans les grandes largeurs, je suffoque. Immaculé comme enculé, le resultat est toujours le même. A terre la tête dans le bidet.
Et tournent, et tournent les aiguilles du temps, et coule le poison.
Sid vacille et moi je plonge. Le tapis de mon corps cloque et les scarabés y pondent leurs refrains cinglants. Croute jaunie par la nuit trop longue, quand dansent les demons .
Toute la haine n'y fera rien, il me restera toujours ces artères, tunnels ou jamais aucune lumière ne penetrera.
Je payerais la balle, j'offrirais la tournée. crêve-coeur.
La locomotive ravage par ses feux accusateurs le reste d'amour-propre pas encore vomi. Mes yeux ne distinguent plus vraiment ton visage quand je me répand, mais je peux encore entendre tes sanglots.
Personne ne sait, personne ne saura. C'est un puit sans fond dans lequel je me noie, eau putride et crapauds désolés. Alice au Pays des merveilles s'est pendue .
Dormir et sombrer, et ne plus y penser.
Mais tu plongeras au fond de ce lac gelé pour m'y trouver.
Ce nest pas de l'eau-de-vie, c'est du suicide.
L'écorce pourrait cacher les racines mais dans le bois est gravé ton nom. Dans 1 million d'années le printemps refleurira.
Encore un acte, une scène délabrée, un geste .
Le rideau rouge est tiré. Encore un jet, une infime bouffée d'oxygène. Et promis, je partirais.
Le sucre ne fond plus. Le sirop ne coule plus.
Le reflet du miroir me sourit.
Mais dejà je ne te vois plus.
Je suis un Zombie-

CERTITUDE SOLITUDE (Poesie)


Un jour il faudra bien tomber le masque. Bien avant les coups, le sexe, Satan, les trahisons et la Mort, nous etions enfants, aux yeux ecarquillés, aux coeurs avides d espace et aux dents blanches encore de lait et non de loup, de hyene pour les plus malchanceux.
Le futur s appelait encore reve mais bientot deviendrait phantasme.
La vie se dessinait sur l ecran de la tv qui prenait des couleurs, et de l assurance. jusqu à une intolerable pretention, vulgaire de suffisance .
Nos heros etaient de papier ou de lumiere, s appelaient Claude François ou Goldorak, Gabin ou Gainsbourg, glam et pas grunge.
la vie politique se fardera et y oubliera les problemes de fond. les familles se dechireront et la censure regnera.
La rue fleurie appellera les pavés.
De Gaulle, Pompidou, Giscard, les annees du batiment. Les jardins amenagé suivront. Celles de plomb aujourdui.
De tous temps, les rois demeurent et valsent les bouffons et sorcieres bruleront, et espoir bippé.
La croix rouge mère des restaurants du coeur et residences dignes avant de sombrer dans les sables mouvant de la banlieure.
Tout est different Tout est identique.
les filles deviendront femmes puis chiennes puis trous.
Oubliant leur incandescent pouvoir pour devenirs os a ronger .
CHIENS que nous sommes.
Le soleil brillera de la meme façon et l'on effacera Pluton.
Il ne faut pas vieillir, il faut juste mourir. Cette desillusion qui rouille les plus clairs des regards, cette peau qui craquelle, ce poids qui n'est meme plus une armure, vieillir n'est que pourir.
Ils passeront et nous n'en ferons cure. Plus tard nous regretterons. douleur retroactive. le coeur n oublie pas.
Ce n est qu un bref passage mais le chemin est semé d' embuches.
les souvenirs restent des cicatrices vives quand nos fils deviennent peres.
il n y a pas de solution, il n y a que des questions.
le sang appellera toujours le sang . l' Humain n est qu' humain.
Vous me manquez, rires sepias et glaces à la pistache, cartable rapé et chansons vindicatives. Eau oxygenée dans les cheveux mais je ne serais jamais Sting. Me crever un oeil pour devenir bowie me semble inutile.
Je vous donnerais mon coeur mille fois : Adjani et Bardot ne le sauront pas.
Alors il restera la musique, á defaut des vaisseaux spaciaux de l an 2000.
j aurais 34 ans en l an 2000 et serais- je usé comme mon pere ?
Le pain et le vin ne sont toujours pas gratuit et on ne sait meme plus ecrire le mot Utopie sans l ecorcher de notre degout et fatigue.
La tristesse gache la nostalgie, le manque les non-dits.
Peut- etre serais je heureux dans un million d annees.
Peut- etre serais je Leo Ferré.
Seul Dieu sait, mais il ne repond jamais.
Jamais.

CAN U HEAR ME ? (Poesie)

M'entendras-tu ?
Saurais-je si ce sont tes larmes ou la pluie ?
Quelle caresse, celle du chien errant, fleurs fanées ancestrales ou paume tremblotante lechant le suaire de gravier , bouclier menaçant les regards anonymes ?
La chaleur de ton souffle posée sur le marbre, et ton doux baiser virevoltant comme l'hirondelle ?
Le soleil vainqueur brulant la terre alentour ?
Ou cet ange déchu arrachant ses ailes ?
Entendrais-je vos pleurs et oserais-je vos regrets ?
Les sarccasmes et crachats à nouveau me tueraient.
La musique ma compagne me bercera-t-elle quand mes cheveux si fiers peigneront la terre meuble ?
Et si l'hiver s'etend dans mon corps mon coeur incandescent ravivera vos yeux, comme flamme comme phare au milieu de l'océan tourmenté de vos douleurs.
Vous glisserez sur le sable comme j'étais le satin.
La bise vous portera comme la canne me précedait.
Les démons ne frapperont pas à vos lourdes portes, embarrassés par leur fardeau. Le poids de mon existence et de sa futilité est si lourd à porter.
Sur une pierre tombale j'y ai lu : Elle n'a vécu que pour Souffrir.
Gravée dans le marbre une prophécie.
Marqué au fer rouge un combat incessant.
Le rideau s'enflamme dans un dernier soupir et la foudre esquisse un ridicule sourire.
Saurais-je alors qui me tiendra la main, et ses larmes eau-de-vie.
Quand sur les blés je fermerais les yeux,
Dirais-je alors : J'ai été Aimé,
Souriant enfin a la Fatalité.
Le goût de tes larmes ont le goût de la Vie.

BEAUTIFUL (Poesie)

The Most Wonderful Woman In The World
Imparfait je suis.
Et souvent au Passé je compose.
Mais le feu abdique devant la pureté de cette rivière, frais baume glissant sur la tortueuse cicatrice charriant lave et bile, à la source de mon être, roc tailladé, coeur fatigué, regard brulé par tant de désillusions et d'absurdité.
Montagne vacillante, racines au dehors, tutoyant la Mort, effrayant les oiseaux du bonheur.
Tu es le Soleil, tu es la Vie.
Le reflet du blé et la constance du vent.
La pluie pour mon terreau et le miel pour mes maux.
Mélodie gravée sur ma peau et symphonie de l'Amour Absolu.
Tu es la nuit dans mes songes et le printemps dans mes chants . Les feuilles rouilles qui annoncent la neige farandolent. L'hiver te va si bien, les étoiles scintillantes illuminent ton abyssal regard.
Iris et opale, diamant penetrant.
Tu es la Roue, le chemin où je ne peux me perdre.
Tes rires caressent les anges et dansent les fées.
je suis l'écorce et tu es le moineau.
Tu es ma raison d'exister.
Apres Toi, Il n'y aura plus aucune raison de douter de l'existence de Dieu.
Tu es Lumière pour un Aveugle,
Tu es bise sur l'océan.
Comme une promesse pour un lepreux,
Tu Es La Plus Belle Femme Que l'Univers ait Enfanté.
Je t'Aime.

RATS (Poesie)

Je suis Seul.
Autiste.
Le seul ressac de mon inadaptabilité au Monde crêve mes tympans.
Ils Passent devant moi mais ne sourirent jamais. Les pupilles brulées par ma laideur ne creuseront pas le tunnel salvateur. Au plus profond se trouve un Monstre.
Les feuilles rouilles tapissent ce chemin qui ne mene nulle part. Sinon la Tombe.
Si je devenais Autre, dechirant le masque, paradant fier, Prince de vos carnavals, avalant vos langues et mordant à pleine dents la chair de vos bassesses, caresses virevoltantes souillant vos regard vainqueurs par ma décrepitude, serait-ce alors un monde meilleur ?
Les Hyènes lechent le suc de mon âme et coule de mes yeux la bile de mon absence
Il n'y a rien alentour sinon la pourriture.

Rats, j'ai brisé ma Flute.

FATALITAS (Poesie)

Tout est egout, le Verbe est dégout, la chanson étouffée que ma voix n'hurlera pas et toutes mes artères mes veines le ruisseau de mon coeur ne vous atteindront pas. le mal est déjà croute sur nos absences, aucun remède pour apaiser la douleur, vos rêves abandonnés et ma faim, de vous devorer, de boire toutes ces larmes que je n'ai pa vu couler, tous ces cris sans échos, mes caresses arrachées de vos petits corps, mes rages et vos désespoirs, cette haine qui devient poumon, pour respirer, pour ne pas sombrer, cette haine qui s'invite dans chaque parcelles d'espoirs inaboutis, de chemins barbellés qui mènent trop souvent sur le quai d'une gare abandonnée.
Tout est noyé, les poissons argentés prisonniers de la vase ne s'echapperont plus.
La batisse est condamnée et je ne suis qu'une ruine.
Le temps perdu qu'on ne rattrape plus.
Une vie, des vies, inachevées, perspectives effrayantes d'une géometrie de l'abandon.
Et nul pardon.
Et le remords comme eau de vie.
Cela est ma croix.

Les poupées sont brisées et les épées des chevaliers sont rouillées.
Prendras-tu ma main lorsque j'aurais 80 ans ?
M'aimeras-tu, m'aimeras-tu encore lorsque je serais fourbu.
Referons-nous une fois alors le chemin des écoliers ?

Fatalité, Fatalité.

ILLUMINE-MOI (Poesie)


Enlighted Me
Sans doute je tomberais bien avant la première marche, et couleront plus douloureuses mes larmes, sang de l'âme, car Tu m'auras oublié, aveuglé que je suis par cette blessure qui déchire mon être, depuis le premier de mes jours.
Pourras-Tu alors me tendre tes Paumes, offertes comme calices, et soigner mes cicatrices ?
Hurler au coeur de la nuit ne suffit plus, et les lames de mes plus sombres cauchemars tailladent ma Foi et toutes mes certitudes.
Je suis aveugle et muet de coeur mais subsite une flamme qui illumine mon regard, pour ne pas sombrer offre-moi le bois qui rechauffera les braises de mon âme, apporte-moi ce réconfort à travers ce rude hiver qui tapisse le tréfond de mon corps.
Je n'approche pas les bâtisses où ils prient, et je détourne mes yeux de tous leurs artifices, depuis l'aube des temps, je sais où te trouver.
Je ne suis qu'une infime particule de Toi, une légère brise sur l'océan.
Demeure ce Ciel protecteur et Illumine moi. Encore une Fois.

SOMBRE (Poesie)



Belle Enfant
"Sombre, Belle Enfant", lui dit-il.
Ses yeux ne crachait pas le feu et l'or recouvrait ses cheveux, delicat papillon brulé virevoltant s'offrant à cette Lumière aveuglante. Ce phare annonçait les abîmes et le frêle allait s'y perdre, juste Icare bataillant pour son idéal, contre vents et marées. Aucun Messie ne viendrait pleurer. La Belle s'en allait, rose fanée et ce givre qui lacerait son coeur innocent, et cette lave qui rongeait l'écorce de son âme, Belle souriait quand même. L'hiver succedait à l'automne et feuille morte elle s'effritait, jour après jour.
Il était le vent et la tourmente, il était la nuit et l'aube, bise et ressac. Leurs pas s'accordaient mais le sable du passé ralentissait leur progression. Au bout pourtant se promettait l'horizon.
"je t'Aime" pleura-t-il.

Belle enfant meurtrie souriait encore et lui pris la main.

MTV AWARDS 09 (Humeur)

MTV AWARDS 09...
Quelle mascarade, quelle pitrerie que cette nouvelle edition des MTV video music Awards 09, avec son lot de Stars Bon marché (Lady Gaga completement inutile et vide de sens), ses Megan Fox stupide dans une robe trop tendance pour etre honnête, ses Green Day saccageant honteusement tout un patrimoine punk-rock aux sons d'un morceau evoquant une démo des Marylin manson (et déjá le niveau touche le fond, c'est dire), ce Kanye West totalement impromptu et stupide, aux fraises (il faudrait arreter le sucre, K...), ces hurlements continuels de pré-puberes incapables de discernement, reservant le même accueil mérité à Beyoncé (dans une démonstration parfaite de son talent) qu'à Lady Gaga, énième Madonna matinée de Kylie mais le tout au rabais. Entendez-le depuis des années, ce sont les soldes !
Taylor Swift méritait amplement ovations mais Jack Blake fatigue un peu maintenant. Reigne du play-back et du prompteur qui semble souvent mysterieux papyrus pour ceux qui s'y collent (entendre pif-paf-pouf-p-Diddy...), embrassades assassines (nous sommes une grande famille...), bref la pommade avant les coups...
Muse relevera comme d'habitude le niveau et s'employera avec conviction a ne pas dementir un gerard Butler forçant en ce moment sur les Pasta...
Heureusement qu'il y a la pub, je respire et m'évite dans l'immediat de vomir...
TO BE CONTINUED...

Rions un peu : Fraicheur du hip-hop avec Flo-rida, Kanye West, Jay-Z et Asher Roth. Seul Eminem sauve l'intitulé et remporte bien heureusement l'award du meilleur clip hip-hop. Sous les acclamations reconnaissantes.
Jenny Lopez semblait tendue en tendant l'objet de toutes les convoitises...
Revelation est souvent synonyme de promesses. Entendre Lady gaga dans la liste me pousse quasimment à vouloir me pendre.
L'award remis à cette totale parodie de talent me petrifie. Accoutrement rouge ridicule que même notre Mylène farmer nationale n'oserait pas et regard bovin finissent de m'anéantir.
Las ! Cela ne pouvait pas finir comme cela, arrivait la rebelle prisunic Pink, aussi sexy qu'un gigot d'agneau dans un numéro de trapeze ridicule. La graisse remplaçait alors la grâce.
Decidement je ne pouvait decemment m'alimenter sans risquer de déglutir violemment. sale soirée pour ma pizza 3 fromages (+ compléments, j'avoue).
Russel Brand tient le manche comme d'habitude. heureusement.
Scream Awards, prenez-en de la graine et ne finissez pas comme eux !
L'année 2009 offrira ce clip à la posterité : Beyoncé !
Enfin une bonne nouvelle tant la belle le merite.
Rouge sera la couleur de l'elegance. Beyoncé Divine y invitera l'exclue Taylor swift qui pourra enfin remercier sa team, volée par l'idiot du village, Kanye, precedemment.
TO BE CONTINUED...

Lourdes parentheses musicales que ce duo pataud et bancal de Jay-Z et Alicia Keys qu'on a entendu plus inspirés.
Mouchoirs et scie musicale dans l'absolue, le King de la pop est encore et toujours présent dans les coeurs et esprits.
Comment imaginer l'éviter ?
This Is It sera le documentaire vénéré par une multitude de fans désemparés et maintenant seuls au monde. Comme je les comprends.
Ceremonie inutile tant l'absurdité des choix et nominations plombe la réalité de la scène musicale d'aujourd'hui.
Green Day, Lady gaga n'en sont que des symptomes mais la maladie guette et risque de ronger notre quotidien et bien plus encore, si le public ne réagit pas derechef.
Fatigué (et fatigant) les Robbie williams, les Nelly Furtado, les Enrique Iglesias, les mous du bulbe et les anorexiques du talent.
Please, vous avez vous seuls le pouvoir d'éradiquer cette gangrène qui ravage nos conduits auditifs.
Mais Peut-être aimez-vous finalement cela...
Moi j'ai choisi. Et vous ?

KILL' EM ALL (Humeur)

Madonna, liberatrice des moeurs et madonne apportant la bonne parole aux peuplades sous-developpées reconnaissantes en echange d'embryons affamés, simple objet futile qui ne doit son existence phantasmagorique que grace aux regards des hommes qui l'on utilisé (dans tous les sens s'entend), manipulé et jeté sans remord comme un vieux preservatif usagé. D'une inutilité chronique, Madonna n'est qu'en fait qu'un vaste gel lubrifiant permettant aux féministes de s'imaginer enfin vainqueur et capitaine de leur destin. En vain. Une paire de seins reduit à sa plus simple expression. Les années aidant, la decrepitude guettant, on n'a pas fini de rire. Les femmes ne te disent pas merci.
Quel courage que de sucer . Tu vois où cela te mène. Cela en valait-il le coup ? Mariah Carey pourrait même t'en apprendre, c'est dire. Vous êtes la honte de la condition feminine quand tant de femmes se battent au quotidien pour preserver leur integrité et valeur face aux tourments de ce monde inéquitable.
Porno-stars ou Pop-stars, même metier.
A quand la sex-tape de Lourdes ?
Et par pitié laissez Dieu là où Il est. Il ne vous connait pas.
Alors 1000000 bravos pour les insoumises, les coeurs (et corps) purs de celles qui luttent sans honte face au miroir inquisiteur. Merci Shakira, merci pour cette fraicheur, candeur inéspérée où le Talent se conjugue dans toutes les langues.
Merci Taylor swift pour cette immaculée innocence qui eclaire les sillons des vinyls oubliés, quand on regrette la promesse d'une Jessica Simpson altérée (quelle deception), ces visages blonds-blé que l'on aimerait recolter chaque année.
Et sangloter d'une Whitney abimée, diva avinée, coke et raclée, quand une fée vieillit, on voudrait rallumer la bougie mais las, le froid est là et rien n'y fait, le givre recouvre la lumière. La flamme qui manque s'appelle l'Amour.